Tag Archives: Magazine

Meeting Mireille Martens, The Chief Editor of GAEL

Mireille Martens warned me, « fields on your left, getting off train», before adding amused : « a Paris girl in the Belgian countryside ». Fine, I got lost. Miraculously, I arrive ahead of schedule. Change my Converse for high eels sandals, more glam. I have a meeting with Mireille Martens, the chief editor of GAEL, here in Belgium the French-speaking reference of women magazines :

– I hate in many women magazines this sententious threatening silly way to speak to women. I am very rebel with this. Have fun, don’t be afraid to dare! GAEL speaks to “adult” women. We select propositions. The GAEL’woman’s already been an expert and realized certain things in her life. There are lots of  psycho and wellness articles.

Mireille’s breaking off to introduce me, « the best stylist of Brussels and Belgium », Martine Olivier. Getting back a  Zara shopping, Martine adds :

– could you write how difficult it is to have a shopping of  Zara?

Quick snapshots, good light. Mireille continues :

– Fashion and women magazines are interesting when we do psychology. When this frivolous part can be linked to something deeper. C’est aussi le droit de voir les côtés légers de la vie et le plaisir de s’embellir la vie. This has nothing to do with the spending spree.

Gratuate of  a Bachelor of Journalism, Mireille starts as a Public Relations at Solvay, then works as a copyeditor at Media Marketing. In 1983, she’s been the chief editor of the French-speaking weekly Flair for ten years. And since then she’s been the chief editor of  GAEL :

– I have no received wisdom and I really enjoy working for women magazines. It talks about everyday life subjects. When I started  working at GAEL, nobody wanted to be in charge of fashion, so I took the baby. Fashion people are not easy to lead.

Mireille’s smiling putting back her scarve :

– Since then, I’ve liked and my best time, it’s when pictures arrive. Choosing a cover, it’s a big pleasure. 

Is there any Belgian style ?

– There is a Belgian style. GAEL is specifically Belgian : we are a general-interest magazine and  we like to share. We are happy to offer to our readers a relaxing pleasure buble with useful infos. I do the nicest job of the world, because it’ a team work embodies conviviality, sharing and pleasure worths. It’s a huge privilege, what a luck! 

Mireille’s hotsopt :

– I am really happy to live in Brussels, I think it’s a privilege. We have fun.

A shop : Bozar shop, a place inspiring. rue Ravensteinstraat 15, 1000 Brussels, www.bozarshop.com  

Thanks a lot Mireille!

Related posts :

  

 

 

INTERVIEWS

 

Rencontre avec Mireille Martens, rédactrice en chef de GAEL

Mireille Martens m’avait prévenue, « des champs sur la droite en sortant du train », avant d’ajouter amusée : « une parisienne dans la campagne belge ». Bingo, me suis perdue. Enfin j’arrive, en avance. Troque mes Converse pour de fétiches sandales cloutées. J’ai rendez-vous avec Mireille Martens, la rédactrice en chef de GAEL, la référence des féminins belges francophones :

– Ce que je déteste dans les magazines de mode, c’est un certain ton à la fois neuneu et comminatoire. Je suis très rebelle par rapport à ça. Amusez-vous, n’ayez pas peur d’oser ! GAEL s’adresse à des femmes relativement adultes dans leur tête. On présente des propositions, on sélectionne. La femme GAEL est déjà experte et a déjà réalisé certaines choses dans sa vie. Il y a beaucoup d’articles psycho et bien vivre

Mireille s’interrompt pour me présenter « la meilleure styliste de Bruxelles et de Belgique » : Martine Olivier. Martine qui vient de récupérer un shopping Zara, ajoute :

– Vous pouvez écrire combien c’est difficile d’avoir un shopping chez Zara.

Rapides snapshots, la lumière s’y prête. Mireille reprend :

– La mode et les magazines féminins, c’est intéressant quand on fait de la psychologie. Quand cette partie frivole peut être reliée à quelque chose de plus profond. C’est aussi le droit de voir les côtés légers de la vie et le plaisir de s’embellir la vie. Ca n’a rien avoir avec la frénésie consommatoire.

Diplômée d’une licence de journalisme, Mireille débute comme relations publiques chez Solvay, puis enchaîne comme secrétaire de rédaction chez Media Marketing. Dès 1983, elle est rédactrice en chef  de la version francophone de l’hebdomadaire Flair jusqu’à 1993, où elle passe à la rédaction de GAEL:

– Sans aucune idée préconçue, ça m’a beaucoup amusé. J’ai tout de suite eu un grand plaisir à travailler dans un magazine féminin. Ca parle de sujets quotidiens. Quand j’ai commencé à travailler chez GAEL, personne ne voulait s’occuper de la mode, alors je m’en suis occupée. Les gens de la mode ne sont pas les plus faciles à guider et diriger.

Mireille sourit en replaçant son écharpe :

– Depuis je me suis un peu prise au jeu : mon meilleur moment, c’est quand les photos arrivent. Repérer une couverture, c’est un grand plaisir.

Peut-on parler d’un style belge ?

– Il y a un style belge. GAEL est spécifiquement belge : on est un peu généraliste, on est dans le partage. On est content d’offrir à nos lectrices, une bulle de plaisir et de repos avec des infos utiles. Je fais le plus chouette boulot du monde, parce que c’est un travail d’équipe qui incarne des valeurs de convivialité, de partage, de plaisir. C’est un privilège énorme, quelle chance ! 

Une adresse de Mireille :

– Je suis très heureuse d’habiter Bruxelles, je trouve que c’est un privilège. On s’amuse.

La boutique de Bozar, c’est un lieu inspirant. rue Ravensteinstraat 15, 1000 Bruxelles, www.bozarshop.com 

Merci Mireille !

 

Autres articles : 

Alexander McQueen: ON VOUS AIME  

Jean-Paul Knott à Bruxelles: La soirée des 10 ans, le show

Paris: Exposition « Alice au Pays des Merveilles » au Printemps Haussmann

INTERVIEWS

 

Victoire magazine, Bruxelles: rencontre avec Anne Pochet

Parachutée sur Victoire

par les mystères de la recherche on line: une rubrique crée le déclic, « comme chez moi » (intérieurs d’artistes belges). Différent, ludique et pointu sans être raseur: j’ai tenu à rencontrer sa sémillante directrice de publication, Anne Pochet. Depuis trois ans et demi, Victoire – papier – est le supplément week-end sur les tendances (culture, life style et mode) du quotidien belge Le Soir.

– Ce n’est pas un féminin, on sort des étiquettes. Le premier défi  était que le magazine ne soit pas identifié sexuellement: 52% de nos lecteurs sont des hommes. C’est une vision subjective, avec une idée de proximité. On a évité tous les poncifs des magazines de mode. Faire parler de nous, pas par chauvinisme, mais plus pour savoir où se situe la Belgique dans les tendances mondiales. On a toujours eu beaucoup de reconnaissance à l’étranger, mais peu chez nous. On va regarder tranquillement le pays.

Et donc: où se situe la Belgique dans les tendances mondiales ?

– Excellente question! C’est très très difficile à dire, l’image est très mobile : beaucoup de gens ont des audaces. C’est un très subtil résautage : tout le monde connaît tout monde, un petit pays en surface, avec des petites étoiles filantes.

Diplômée en journalisme radio et presse écrite,

Anne travaille pour les magazines féminins, puis comme chef de production et responsable d’un projet de portail féminin chez Sanoma. Pendant dix ans, elle est aussi critique de livres jeunesse à la RTBF 1 et 2 :

– Un chouette job. J’étais une jeune mère. J’aimais ouvrir les parents à des univers moins coincés.

Elle se spécialise dans la philosophie sur l’éducation et présente une vision un peu moins « protocolaire et l’aspect pratique, sans aucun étendard militant » dans une émission mensuelle de radio. Sur la RTBF 1 et 2, en collaboration avec des spécialistes de l’One (offisme de l’enfance et des naissances), Anne anime « Air de Familles »: une émission capsule co-produite par l’ One, suivie par 200.000 foyers chaque semaine. S’ajoute Victoire, en tant que directrice de la publication, dont sa plus grosse difficulté a été de constituer l’équipe. Ses yeux pétillent:

– Tout fonctionne à l’humain, mais l’humain doit apporter du contenu. Je suis une bonne lanceuse, comme pour le choix des rubriques. Je délègue beaucoup, pas pour me débarrasser de certaines tâches, mais bien dans le sens de donner à ceux qui travaillent pour le magazine la certitude que leur responsabilité est totale et donc leurs compétences mises positivement à l’épreuve. Aujourd’hui j’ai plus de plaisir à gérer une équipe de journalistes. Le week-end je deviens la lectrice la plus acharnée de Victoire et je vais très souvent visiter les lieux dont parlent mes journalistes.

Victoire de demain ?

– Un monde entre le Victoire d’aujourd’hui et celui d’il y a trois ans : le changement s’est opéré en douceur, comme un glissement de plaques tectoniques. Depuis septembre 2009, nous avons de nouvelles rubriques « comme chez moi », « city strip », « petite semaine ». Ma crainte : être enfermée dans quelque chose qui marche. Ma volonté: toujours faire évoluer le support, mais uniquement avec du nouveau contenu, pas une évolution de surface. Le magazine Victoire doit être un bel objet, un petit univers en soi.

– J’ai la grande chance d’être née à Bruxelles

et pas dans un champ de maïs texan, c’est un vrai confort mental (rires). C’est une ville un peu complexée, un peu compliquée, plutôt agréable à vivre. Je suis heureuse d’y vivre actuellement.

Une adresse d’Anne :  

WIELS, « une ancienne brasserie dans un bâtiment splendide, pour ma gym culturelle : j’ai énormément de difficultés avec l’art contemporain. Ultra pointu ». Av. Van Volxemlaan 354, 1190 Bruxelles.  

Merci beaucoup Anne et longue vie au magazine Victoire! En kioske, dans Le Soir du week-end.

Autres articles : INTERVIEWS