Tag Archives: Shopping

Paris: République, Bastille

My glossary from Republique to Bastille / Mon lexique de République à  Bastille

Photo 1: a concert hall / une salle de concert : le Bataclan @ 50  boulevard Voltaire, 75011 Paris.

Roofs, clouds and poetry / des toits, nuages et poésie du Vélux : avenue Richard Lenoir (photo ci-dessous).

A strike : of cabdrivers, Place de la République. Cause, Paris without strike is not Paris (picture below)!

Une grève: des taxis, place de la République, parce que Paris sans grève ne serait plus Paris (photo ci-dessous)!

Cult: the parisian anonymous café-tabac. 

Cultissime : l’anonyme café tabac parisien.

A bakerie : for the set near Bastille.

Une boulangerie: pour l’esprit déco près de Bastille.

A street : rue de Charonne, defenetly (picture above) !

Une rue : la rue de Charonne, résolument incontournable (photo ci-dessus)! 

A 100% edge shopping /  Un shopping 100 % edge : rue de Charonne. Isabel Marant @ 16 rue de Charonne, 75011 Paris – www.isabelmarant.tm.fr/ ,

A 75% Paris Style : of course not in rue de Charonne! Un style à 75% Paris : pas rue de Charonne, sûr (photo ci-dessous)

A soup : for 6 Euros different tasty fresh soups. 

Une soupe : des vraies des bonnes fraîches et goûteuses à 6 Euros, Le Bar à soupes @ 33 rue de Charonne, 75011 Paris.

Vintage signs to get lost : stop, you are in Place de la Bastille at the corner of rue de la Roquette, you’re not allowed to go to the departure square… Rush to the Marais! Or to the Murano hotel @ 13 boulevard du Temple, 75003  – Tel : 01 42 71 20 00  –  www.muranoresort.com

Des panneaux vintage pour se perdre : stop, vous êtes place de la Bastille, à l’angle de la rue de la Roquette, vous n’avez pas le droit de passer par la case départ… Filez dans le Marais, ou à l’hotel Murano. 

Related posts / Autres articles : DESTINATIONS

Angelina “Coco de Mer” in West Hollywood

Like « Wonderwoman », I spin, spin around and I change in? O vertigo: Lauren Bacall, perfect lock, sublim glance for a naughty and very glam shopping in West Hollywood. I drive my golden cabriolet, a vintage convertible. On the back seat my gorgeous aristocratic Labrador : Jeeves, yes like the great maitre d’hotel of Woodhouse’s books. For the brit flav. A black smart Gucci dress, very 40’s with a big low cut, I slowly walk in the Coco de Mer alley, the hypiest shop of Hollywood celebs. Even Angelica with a huge bright smile and many many huge bags, lets paparazzi taking her pictures living the chic fetish shop. The retro poster is explicit. A kind of fair, origami of naked women…

I wonder about the Emmanuelle chair. The original one? On wall : a gun like in The Big Sleep. While I play the script in my mind, Philip Marlowe etc, I look at the phallus trees and the glazed ceramic coco-fesse and the big chastity belt in the window. The set is settle down, erotic case. Sweeping movement, I shake my perfect brushed hair and give a last look at the very demanding James Joyce poetry and this perfect hand in the box holding secret letters. 

Finally I get in the shop, leaving you back, darling… in cigarette smoke! Maybe I’ve already started a strip tease in the changing room. There is in all of us a Dita Von Teese diva! 

Movie and books highly recommended : « The Big Sleep », director Howard Hawks, 1946, with Lauren Bacall et Humphrey Bogart… The Glamour!  « The Big Sleep », writer Raymond Chandler…  Ab Fab! And « Jeeves », writer P.G. WoodhouseIncredible ! And Guess what, something really crazy happens, while I post this note: the BBC 2 plays The Big Sleeper!  Big up to Mr Raymond Chandler, Howard Hawk, Lauren Bacall and Humphrey Bogart!  Guys thank you so much for your amazing talent! 

Related posts : DESTINATIONS

Mushi Mushi!

Beijing, coincée dans d’interminables embouteillages : j’ai rendez-vous avec Caroline Deleus, la créatrice française de la marque chinoise Mushi. Et bien sûr je ne sais absolument pas où je suis! Impossible de communiquer avec le chauffeur. J’appelle Caroline qui vérifie avec le taxi : nous serions à cinq minutes du Twin Tower Mall, où se trouve sa seconde boutique inaugurée en mai dernier. Tout est gigantesque dans Beijing, les minutes, les distances, les routes, les buildings, les halls de buildings : enfin la boutique, épurée aux murs blancs maculés, à effet de vagues, contrastant avec les lignes nettes noires des portants. Du blanc et du noir habillent les cintres à l’exception d’une unique robe bleue, taille marquée et épaulettes bouffantes, romantique « inspirée par des souvenirs d’enfance ». Enfin Caroline, assistée de ses deux collaboratrices chinoises. Première impression agréable d’une belle trentenaire, vêtue simplement d’un jeans et d’un débardeur noir au motif rouge de la « Wawa », la poupée en tissu, effigie de sa marque que j’avais découverte à Paris chez une amie.

Après le Lycée Français de Beijing, Esmod à Paris où elle suivait des études de stylisme qu’elle compléta par une expérience au bureau de presse de Lolita Lempicka. Consciente des difficultés d’un marché parisien plus que saturé : retour en Chine, où en 2002, elle créa sa marque. Mushi que l’on pourrait traduire du Mandarin par : « le modèle de l’ouest ». Un premier défilé, suivit de l’ouverture d’un showroom six mois plus tard, ainsi que le soutient inconditionnel de la presse chinoise, permettent  à sa griffe de remporter un succès immédiat. Aujourd’hui à raison de deux shows par an, elle habille les business women, les stars des media et du cinéma chinoisL’actrice principale Yu Nan, du film chinois qui a reçu l’Ours d’Or de Berlin 2007, « Le Mariage de Tuya » du réalisateur Wang Quan An, portait une robe Mushi lors de la cérémonie de remise des prix. Consécration pour Caroline. « Je ne réalise pas, je n’ai pas eu le temps de voir ce que j’ai fait depuis cinq ans. Ici tout est possible et il faut le faire rapidement ». 

« J’ai vraiment une clientèle que j’aime, un public de fidèles. Mes clientes sont des personnages », à quatre-vingt pourcent des chinoises, de 35 ans, à forte personnalité, recherchant un style minimaliste, où chaque modèle est impeccablement produit en série limitée. Mushi privilégie la coupe et le service sur-mesure rapide : « Le but est de mettre la femme en valeur. Je fais du simple, tout est dans la coupe. J’adore marquer la taille. J’aime beaucoup les bustiers, les combinaisons pantalons, les pantalons amples, les petits détails, les cols Mao réinterprétés de façon plus moderne ». Il n’y a pas ou très peu de couleur chez Mushi, passionnément du noir et du blanc : « Les chinois m’ont appris à aimer le rouge ». Les matières sont naturelles, l’été plutôt lin et coton et l’hiver, cuir et lainage.

 

 

“La femme Mushi est une femme à plusieurs facettes”. Caroline s’imprègne du feeling du moment « Je rentre dans un film et j’élabore un sénario. Cette saison, c’est un rappel à l’enfance ». Mais il demeure une constante source d’inspiration : « Pékin, cette ville tellement bourrée de contrastes: c’est ma ville, elle est en moi. On ne pourra pas m’arracher d’ici. J’aime son dynamisme et son gigantisme ».

 

Autres articles : INTERVIEWS