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Brussels, Belgium: A walk in Rue Dansaert, Sainte-Catherine, the Grand Place and Mont des Arts

Here I am in the hotspot of Rue Antoine Dansaert, for an opening at the optician, Hoet. Presentation of the furs accessories of Walter Lecompte. Hoet: Rue A. Dansaert, 97. Ci dessous, vitrine de Noël de Christophe Coppens: Rue Léon Lepage 2. Soon a post about the area of Antoine Dansaert.

Near the Dansaert street: the ice rink, in the area of Sainte Catherine, the historical heart of Brussels. Only open during the season greetings, the ice rink is next to the Xmas market. Smells of hot wine.

What about belgian toasts at Fin de Siècle: Rue des Chartreux 9? It’s funny to notice some small cosy places last for a decade, without a wrinkle!

Usually the Falstaff, (metro: Bourse) is the kind of places too much touristic for me, near the Fuse (a club). I’ve never stopped in this famous brasserie from 1903, till a friend recently brought me there for a drink. And I was really surprised by the original Art Nouveau and Art déco decoration.

If you can’t figure out what is the Italian-Flamand Baroque style (a discovery for me too!), go to the Grand Place to look at the 34 buildings from the 17th century! Even I’m not a big fan of lights shows, the one for the season greetings was really great (pictures above).

Moving to Place Royale, the Mont des Arts under snow: on the left (in red and yellow), the tea house (picture below) of the event CHINA@BOZAR  with the famous Ai Weiwei (as the curator of the Chinese art contemporary exhibition), till January 24, 2010.

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Bruxelles, Belgique: Promenade rue Dansaert, Sainte-Catherine, la Grand Place et Mont des Arts

Enfin je “découvre” la fameuse Rue Antoine Dansaert, lors d’un vernissage chez l’opticien Hoet (“le Alain Mikli belge” dixit Madame-l’attachée de presse). Présentation de la collection d’accessoires en fourrure de Walter Lecompte. Hoet: Rue A. Dansaert, 97. Ci dessous, vitrine de Noël de Christophe Coppens: Rue Léon Lepage 2. Bientôt un post spécial quartier Antoine Dansaert.

A deux pas de la Rue Antoine Dansaert: la patinoire,  dans le quartier Sainte Catherine,  considéré comme le cœur historique de Bruxelles. Uniquement ouverte pendant les fêtes de fin d’année, la patinoire est dans le prolongement du marché de Noël. Odeurs de vin chaud.

Une tartine au Fin de Siècle: Rue des Chartreux 9? Amusant comme certains endroits traversent le temps. Redécouverte avec des artistes bruxellois de ce petit endroit cosy, où j’allais manger des pâtes il y a des lustres!

Le Falstaff, (métro: Bourse), archi touristique (trop!), mais surtout près d’un club que j’aimais bien le Fuse (encore d’actualité? Je me renseigne et je vous tiens au courant). Passée des millions de fois devant, sans jamais m’y arrêter, lorsqu’enfin j’ai poussé la porte de la célébre brasserie datant de 1903, j’ai été surprise par la décoration d’origine, entre Art Nouveau et Art déco. A voir absolument.

La colle: le style baroque italo-flamand? Heu vous ne savez pas, filez à la Grand Place étudier les façades de la trentaine de maisons qui la cerne, datant du XVIIième siècle. Je ne suis pas du tout spectacle son et lumière, mais celui des fêtes était vraiment réussi (images ci-dessus). Avec en prime une invitée de choix: la neige!

En allant vers la Place Royale, le Mont des Arts enneigé. Sur la gauche (en jaune et rouge), la pagode tea house (dernière photo) de l’événement CHINA@BOZAR  regroupant autour d’expos majeures, avec le charismatique Ai Weiwei (comme curateur sur l’art contemporain chinois), de multiples manifestations jusqu’au 29 janvier 2010.

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Victoire magazine, Bruxelles: rencontre avec Anne Pochet

Parachutée sur Victoire

par les mystères de la recherche on line: une rubrique crée le déclic, « comme chez moi » (intérieurs d’artistes belges). Différent, ludique et pointu sans être raseur: j’ai tenu à rencontrer sa sémillante directrice de publication, Anne Pochet. Depuis trois ans et demi, Victoire – papier – est le supplément week-end sur les tendances (culture, life style et mode) du quotidien belge Le Soir.

– Ce n’est pas un féminin, on sort des étiquettes. Le premier défi  était que le magazine ne soit pas identifié sexuellement: 52% de nos lecteurs sont des hommes. C’est une vision subjective, avec une idée de proximité. On a évité tous les poncifs des magazines de mode. Faire parler de nous, pas par chauvinisme, mais plus pour savoir où se situe la Belgique dans les tendances mondiales. On a toujours eu beaucoup de reconnaissance à l’étranger, mais peu chez nous. On va regarder tranquillement le pays.

Et donc: où se situe la Belgique dans les tendances mondiales ?

– Excellente question! C’est très très difficile à dire, l’image est très mobile : beaucoup de gens ont des audaces. C’est un très subtil résautage : tout le monde connaît tout monde, un petit pays en surface, avec des petites étoiles filantes.

Diplômée en journalisme radio et presse écrite,

Anne travaille pour les magazines féminins, puis comme chef de production et responsable d’un projet de portail féminin chez Sanoma. Pendant dix ans, elle est aussi critique de livres jeunesse à la RTBF 1 et 2 :

– Un chouette job. J’étais une jeune mère. J’aimais ouvrir les parents à des univers moins coincés.

Elle se spécialise dans la philosophie sur l’éducation et présente une vision un peu moins « protocolaire et l’aspect pratique, sans aucun étendard militant » dans une émission mensuelle de radio. Sur la RTBF 1 et 2, en collaboration avec des spécialistes de l’One (offisme de l’enfance et des naissances), Anne anime « Air de Familles »: une émission capsule co-produite par l’ One, suivie par 200.000 foyers chaque semaine. S’ajoute Victoire, en tant que directrice de la publication, dont sa plus grosse difficulté a été de constituer l’équipe. Ses yeux pétillent:

– Tout fonctionne à l’humain, mais l’humain doit apporter du contenu. Je suis une bonne lanceuse, comme pour le choix des rubriques. Je délègue beaucoup, pas pour me débarrasser de certaines tâches, mais bien dans le sens de donner à ceux qui travaillent pour le magazine la certitude que leur responsabilité est totale et donc leurs compétences mises positivement à l’épreuve. Aujourd’hui j’ai plus de plaisir à gérer une équipe de journalistes. Le week-end je deviens la lectrice la plus acharnée de Victoire et je vais très souvent visiter les lieux dont parlent mes journalistes.

Victoire de demain ?

– Un monde entre le Victoire d’aujourd’hui et celui d’il y a trois ans : le changement s’est opéré en douceur, comme un glissement de plaques tectoniques. Depuis septembre 2009, nous avons de nouvelles rubriques « comme chez moi », « city strip », « petite semaine ». Ma crainte : être enfermée dans quelque chose qui marche. Ma volonté: toujours faire évoluer le support, mais uniquement avec du nouveau contenu, pas une évolution de surface. Le magazine Victoire doit être un bel objet, un petit univers en soi.

– J’ai la grande chance d’être née à Bruxelles

et pas dans un champ de maïs texan, c’est un vrai confort mental (rires). C’est une ville un peu complexée, un peu compliquée, plutôt agréable à vivre. Je suis heureuse d’y vivre actuellement.

Une adresse d’Anne :  

WIELS, « une ancienne brasserie dans un bâtiment splendide, pour ma gym culturelle : j’ai énormément de difficultés avec l’art contemporain. Ultra pointu ». Av. Van Volxemlaan 354, 1190 Bruxelles.  

Merci beaucoup Anne et longue vie au magazine Victoire! En kioske, dans Le Soir du week-end.

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