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IVANAhelsinki: Printemps-Eté 2010

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 Une mode pleine de charme: simple, confortable et féminine, la parfaite grade robe estivale. Septembe 2008: show parisien d’IVANAhelsinki (photos exclusives ci-dessous), où Dani Siciliano officiait comme illustratrice sonore, j’ai découvert ce label finnois qui se veut plus d’art que modeux. La responsable du style femme est la créatrice Paula Ivana Suhonen. 

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www.ivanahelsinki.com

Autre article: Copenhagen Fashion Week: Printemps-Eté 2010

Copenhague, la nuit: restaurant, bars et musique

Mon circuit à Copenhague, la nuit: restaurant, bars et musique. Désolée pour les photos floues, problème d’appareil et beaucoup de vent en extérieur! Premier arrêt: invitée par un ami italien dans ce restaurant gastronomique danois, je découvre la ville depuis l’eau (photos 1 et 2). Superbe panorama! Très honnêtement les plats servis ne m’ont pas marqué par leur saveur, ni par leur présentation. Pourtant à une époque, j’étais fane des assiettes nordiques de poissons fumés de la Maison du Danemark à Paris. Les goûts changent, aujourd’hui suis plus accro à la cuisine méditerranéenne et à la cuisine japonaise… Mais j’ai surtout beaucoup aimé la vue, les feux d’artifice et le superbe moment passé entre amis, loin des foyers touristiques.

Ensuite, on saute dans la Mini de mon pote (dernière photo). J’aime trop les Mini, so chic! Rouler glam dans Copenhague, la nuit! Vavavoom! Direction le concert d’afro beat du groupe Deodato, sur fond de mer toujours. Juste avant un petit détour par l’historique SAS Royal Hotel (1956-61), pour découvrir une des réalisations emblématiques de l’architecte et père du design danois, Arne Jacobsen. J’ai trouvé le hall assez “vétuste“: cette conception de l’espace qui a plus de 50 ans, a un peu vieilli, mais je reste quand même assez impressionnée! Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance d’entrer dans un espace original d’Arne Jacobsen! Malheureusement je n’ai pas pu en voir plus, sommes arrivés trop tard.

Arrêt 4: un club. L’unique intérêt de Karriere: sa localisation dans un Meatmarket assez folklo. Trop léger comme argument pour y rester plus de deux minutes: on zappe pour le Ruby. Un lounge façon Copenhague, musique eighties rockisante bruyante! Insupportable, le même genre de musique joué par la plupart des radios locales, à croire que le temps s’est arrêté. C’est assez déroutant! Le Ruby se trouve dans un appartement. L’ambiance est cool, rien à voir avec l’allégresse communicative de certains clubs londoniens ou New Yorkais. C‘est plutôt froid ici: accessoires indispensables, vos potes!

Et vous, quelle sont vos bonnes adresses à Copenhague, la nuit: restaurant, bars et musique?

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L’ange Lili Marlène: Esther Perbandt

Petit instant de grâce dans le speed des collections : la vente privée de sacs et d’accessoires d’une styliste berlinoise, Esther Perbandt. J’arrive tard dans le petit appartement, convivial bureau de presse de son agent parisien.  

Une grande brune frangée Louise Brooks me dirige vers la pièce aux sacs blancs, noirs, argents, bijoux, chaînes. Esther, pour moi : Esther-Lili Marlène ! Alors commence une interview totalement improvisée, l’Ange Bleu parle un anglais irrésistible : où pour donner une précision, elle utilise un français impeccable. Ses doigts pianotent sur un verre de vin blanc. J’ai toujours eu un faible pour Berlin, l’expressionnisme allemand, Krafwert, Derrick et Charmant.

– Berlin a changé depuis cinq ans. A Berlin Ouest (encerclé par l’Allemagne de l’Est) nous vivions comme sur une île, ce qui m’a toujours donné cette sensation d’être quelqu’un de spécial. La plupart des berlinois le ressentent aussi. Lorsque le mur est tombé, j’avais quatorze ans, c’était impressionnant. J’y suis allée avec un marteau et j’ai pris des morceaux avec des graffiti. Tellement exceptionnel et étrange. 

Ah Berlin ! Esther-Lili Marlène est une « pure et dure » de Berlin, « avec cette manière particulière que nous avons de parler, un peu brute : slangish Berlin ». La berlinoise connaît bien Paris : en 2001 elle sort diplômée de l’IFM, l’Institut Français de la Mode. Direction le Sud de la France, comme assistante styliste chez le très coloré Chacok : 

– Ca a été un vrai challenge. 

 

Esther aime le noir beaucoup passionnément, le blanc et quelques rares couleurs, comme ce jaune paille très édulcoré. Elle roule des yeux et « saute dans l’eau froide » en créant sa marque en 2003, une première collection de vêtements femme, « plutôt moyen-haut de gamme, quand même avant-garde ».

  

– Mon style : un contraste entre le féminin et le masculin. Drapé fluide, silhouette aux lignes douces. Mais le féminin uniquement : trop ennuyeux. J’ai toujours besoin de casser ça, en empruntant à l’univers masculin : superpositions des hauts, lignes droites. Du cuir et grosses chaînes très rock et viscose, soie et coton. Ca doit être sexy, mais pas « premier degré ». Le « sexy » façon Perbandt : une forte personnalité, beauté différente, un rire de femme.

– Je me décris peut-être.

Plonge un regard songeur dans son verre, à nouveau pimpante :

– Black sheep (Mouton noir), c’était ma collection de cet été, je me suis toujours considérée un peu comme le mouton noir. Tu sais mon père biologique a un gros élevage de moutons. 

– Jardin d’hiver, ma dernière collection (Automne-Hiver 2008-2009) est la meilleure. C’est une respiration, un souffle, la liberté. On m’a beaucoup appelé « Bird ». Il y a des oiseaux partout dans cette collection. Je m’identifie vraiment dans chacune des pièces. Le bon équilibre entre un peu « pointu » et commercial.

 

 

– Je vis, travaille à Berlin et je fais produire mes sacs en Allemagne de l’Est, mais mes clients ne sont pas berlinois. Les allemands n’attachent pas d’importance à ce qu’ils portent. Par contre je vends beaucoup au Japon.

 

Et aussi à : Paris au Musée des Arts décoratifs (les bijoux), Allemagne, Danemark, Italie, Grèce, Suisse et Canada. Pour sa wish list 2008, Esther a coché un agent commercial, un financier, un(e) assistant(e).  

 

 

Et quand l’Ange Lili Marlène-Esther Perbandt est à Paris : 

– J’aime dormir, prendre un verre de vin blanc dans une brasserie pas chère et regarder les gens très attachés à leur apparence et les beaux petits mecs, les garçons français sont petits, c’est vrai non. 

Fou rire commun. Berlin me manque, une certaine rusticité fine. L’ange est passé. Merci Esther ! A suivre à Berlin peut-être…

 

www.estherperbandt.com 

 

Autres articles :

 

Rencontre avec Esther Perbandt dans sa boutique de Mitte, Berlin 

 

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