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“Sans Chichis” avec Eric Monami et sa joyeuse équipe

– J’aime bien être au milieu du guet avec tout le monde, 

m’explique Eric Monami, le producteur de l’émission “Sans Chichi” sur la RTBF. Naïvement, je souhaitais faire son interview dans une des vastes salles du loft où la production a établi son QG pendant les jours de tournage. 

Parmi le va et vient des collaborateurs, dernières mises au point avant le tournage, déjeuner sur le pouce et pause conviviale avec les chroniqueurs. J’avoue avoir perdu un peu de ma concentration, tant la bonne humeur est communicative.

Eric, imperturbable, reprend :

– L’idée de « Sans Chichis » s’inspirait à la base d’une émission de France 5 « Les Maternelles ».  Pour des raisons pratiques nous ne pouvions pas l’adapter au marché belge. Avec François Tron, le directeur des antennes de la RTBF, on a lu des magazines féminins pour imaginer des contenus d’émission. C’est justement ça qui était gai.

Une émission plus proche de la vie réelle, avec une idée de convivialité et proximité vraies et aussi de l’info pratico-pratique. L’avantage, c’est qu’on parle de choses belges à un publique belge. L’émission s’adresse aux femmes, mais aussi aux hommes. 40% des hommes lisent des magazines féminins. Je n’ai pas de gêne à le dire, j’aime les magazines féminins. On a réalisé un pilote au mois de juin 2009. Et l’émission a démarré à l’antenne le 28 septembre 2009.

Sandrine Graulich en charge de la ligne éditoriale

avec Patrick Weber, ajoute :

– « Sans Chichis », c’est comme une sitcom, avec trois personnages principaux, Joëlle Scoriels – Adrien Devyver –  Gérald Wathelet qui alimentent la vie de l’émission, avec jour un chroniqueur différent.

Eric coupe sa discussion avec un membre de l’équipe technique, pour reprendre l’interview :

– Pour animer, on a choisi Joëlle par casting. Avec sa formation littéraire, elle est très intelligente, sérieuse et déjantée. Elle peut accueillir Madame tout le monde, comme un professeur d’université. Pour cuisiner avec Gérard Wathelet, il faut qu’on amène des gens sympas. On essaie de s’amuser un peu, comme une bande de copains.

Photo ci-dessus: Adrien Deviver vérifie ses emails avant que l’émission ne démarre.

L’arrivée fracassante de Gérard Wathelet,

ancien couturier devenu chef :

– Et aussi jardinier paysagiste et animateur radio dans une émission littéraire, comme ça je peux raconter n’importe quoi sur des écrivains morts. C’est tout la même chose, j’ai toujours adoré les univers. J’aime ce qui est bon et qui reste, la qualité et l’humilité. Il faut être très très bon, toujours placer la barre très haut.

En quoi consiste la cuisine belge, des exemples ?

– La cuisine belge a pour base la cuisine bourgeoise française. Des exemples: Carbonates flamandes, Boulets à la liégeoise, Petits gris de Namur (escargots).

L’adresse d’Eric :

Le Musée d’Art Ancien, j’ai un tableau que j’adore, « Le Brailleur ». Place Royale 3, 1000 Bruxelles.

L’adresse de Gérald :

Le restaurant l’Archiduc, Antoine Dansaert 6, 1000 Bruxelles, Tel : 02 512 06 52, www.archiduc.net 

Merci Eric, Joëlle, Gérald, Adrien Sandrine et Coco!

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Rencontre avec Joëlle Scoriels dans les coulisses de « Sans Chichis » 

INTERVIEWS & DESTINATIONS

Joëlle Scoriels in the backstage of “Sans Chichis” TV program

Here I am, between the back and forth of technicians and the laughs of the production team of the « Sans Chichis » TV program of the RTBF, one of the Belgium national channels. I follow  Joëlle Scoriels in her dressing room, a capsule bathroom refurbished in a cloakroom. Short time break, the shooting will start again.

– I am super lucky. I work.

Eyes suddenly serious, the spruce TV host of « Sans Chichis » is not another stupid bimbo. Joëlle is certified in “Philologie romaine” (classics literary studies) and in design at La Cambre :

– I can draw, I can write. I didn’t want to work in TV. It happenend by chance at a diner. I’ve never had any career goals, I just want to feel good.

– I’ve been six-seven years at MCM Belgique (a Music TV channel). I started at the Top 50 TV program.I was quite sad, I didn’t like the MCM’s flow. I really had to learn this « youngster » attitude.

Then she was a feature editor at « 50 Degrés Nord », the cultural TV progrm hosted by Eric Russon on Arte Belgique. But with « Sans Chichi », she is free to fully express her talent :

– It’s the first time I host a real big TV program, with a real content. I think being the same person. It’s my real me on the air. To be honest, I like to watch the TV program. Thanks to the team’s complicity, it’s fluid. They are all fantastic.

Showing me the outfits carrying, Joëlle takes the drink of wine served by Gérald Wathelet, the funny chief of the TV program :

– They take care of me (in a dazzling smile). Bouzouk is in charge of my stylism in the TV program. I am not a fashionista with a shopping addiction. And I’m not sad about it. In real life, I get dressed in Zadig et Voltaire and Diesel. But I really enjoy decoration : items, contemporary design full of colors, the sixties and mixes. I am a stay-at-home person. I have a seventeen months baby. It’s amazing. A wonder, the ecstasy! I am absolutely crazy about my little boy. And since he was born, I’ve been afraid of the death every second.

Sandrine Graulich, Mrs Production, enters and checks notes with Joëlle. Few weeks ago, I’ve met Bouzouk, a Belgian famous make-up artist. I guess he found me a bit crazy! Now they call Joëlle on stage. Favorite request : Brussels ?

– I’ve emigrated to Waterloo,unfortunately ! I am Brussels, I love Brussels. This town is a tangle, nineteen districts with an social coeducation for a long time. Ixelles district is a good exemple. I am from the Forest district, it’s a very mixed place. I love going in fancy dress of tourist. Brussels is a « new world » city, where I always know brasseries to go.

Last sentence?

– I feel highly happy! I just miss a Rochefort  10, it’s a smooth beer, avec a small note of caramel and banana. Wild !

Joëlle’s favourite :

The Walvis Café, “a trendy bobo bar and great location to meet friends in the Canal’s district”. Rue Antoine Dansaertstraat 209, 1000 Brussels, Tel : 02 219 95 32

Thanks Joëlle! 

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Dans les coulisses de “Sans Chichis” avec Joëlle Scoriels

Découverte des coulisses de l’émission « Sans Chichis », parmi le va et vient tranquille des techniciens sur le plateau principal, des rires fusent dans la « studieuse » salle où la prod s’est installée. Je suis Joëlle Scoriels dans sa loge, une salle de bain capsule réaménagée en vestiaire. Le temps nous est compté, le tournage reprend bientôt.

– J’ai de la chance à en crever. Je bosse.

Le regard soudain grave. Joëlle Scoriels, la pimpante animatrice de « Sans Chichis » sur la RTBF, est loin des clichés de la belle écervelée, diplômée en philologie romaine (lettres classiques) et en « dessin et stimulation graphique » dans la très réputée école de La Cambre :

– Je sais dessiner, je sais écrire : je me laisse la possibilité d’avoir envie. Je ne voulais pas faire de télé. C’est arrivé par hasard, lors d’un dîner. Je n’ai jamais eu de plan de carrière, je veux juste être bien dans ma peau.

 

– Je suis restée six – sept ans chez MCM Belgique. J’ai commencé par une émission sur le Top 50. J’étais un peu triste, je n’aimais pas le flow MCM. J’ai vraiment dû apprendre ce ton « (d)jeunes ».

Après une chronique à « 50 Degrés Nord », le magazine culturel d’Eric Russon sur Arte Belgique, « Sans Chichi », lui permet de passer à une étape supérieure :

– C’est la première fois que j’anime une grande vraie émission, avec un vrai contenu auquel nous travaillons tous. J’ai une marche de manœuvre totale. Je pense que je suis toujours la même. C’est mon vrai moi à l’antenne. Pour être tout à fait sincère, j’aime regarder l’émission. C’est fluide, grâce à la complicité au sein de l’équipe. Ils sont tous extraordinaires.

En prenant un verre de vin servi par Gérald Wathelet, le trucculent chef de l’émission, Joëlle m’indique un portant rempli de vêtements :

– Je suis très chouchoutée, Bouzouk s’occupe de mon stylisme dans l’émission. Je ne suis pas dans le trip fashionista qui court les boutiques. Et je n’en suis pas triste. Dans la vie, je m’habille simplement en Zadig et Voltaire et Diesel. Par contre j’aime beaucoup la déco : les objets, le design contemporain plein de couleurs et sixties, les métissages. Je suis extrêmement casanière. J’ai un bébé de 17 mois, c’est délirant. Un émerveillement, l’extase. J’en suis gâteuse. Depuis j’ai peur de la mort à chaque seconde.

Sandrine Graulich, Madame Production, entre et vérifie avec Joëlle ses fiches. Temps mort : quelques semaine plutôt j’ai croisé dans la rue le fameux Bouzouk, un maquilleur belge réputé qui – je pense – m’a prise pour une allumée notoire ! On appelle Joëlle sur le plateau. Question fétiche : Bruxelles ?

– J’ai émigré du vers Waterloo, malheureusement ! Je suis bruxelloise, j’adore, j’en suis fane. Bruxelles est un enchevêtrement, dix-neuf communes avec une vieille mixité sociale. Ixelles en est un bon exemple. Je suis Forestoise (commune de Forest), c’est un endroit ultra mixte. J’adore me déguiser en touriste, Bruxelles est une ville dépaysante, où je sais toujours dans quelle brasserie j’irai.

Le mot de la fin?

–  Je suis heureuse à mort ! Il me manque juste une Rochefort  10, c’est une bière moelleuse, avec une petite note de caramel et de banane. Et ça pète bien !

L’adresse de Joëlle:  

Le Walvis Café: un bar “bobo branché, un R.V. étonnant dans le quartier du Canal”. Rue Antoine Dansaertstraat 209, 1000 Bruxelles, Tel : 02 219 95 32

Merci Joëlle!

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