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11è Biennale de Lyon : Une terrible beauté est née / La Sucrière

En septembre dernier, j’ai assisté au vernissage de la 11è Biennale de Lyon, “Une terrible beauté est née“. Ma première biennale d’art contemporain, sous une chaleur estivale. Première étape : La Sucrière, un lieu d’exposition sur plusieurs étages, dans d’anciens entrepôts. Mieux qu’un long discours : voici des oeuvres qui m’ont interpellées. Photos 1 et 6 : Arthur Bispo Do Rosario, Semblantes (tissus, fil, plastique et métal). Photo 2 : Robbie Cornelissen, Het Grote Geheugen X / the Capacious Memory, 2011 (mine de plomb). Photo 3 : Julien Discrit, The Day Trip Project, 2011 (film).  Photos 4 et 5 : Robert Filliou, recherche sur l’Origine, 1974 (pastel gras sur toile, bois)   Photo 7 : Thierry Raspail, le directeur de la11è Biennale de Lyon, devant deux oeuvres d’Ernesto Ballesteros.

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INTERVIEWS  & ACTUS

 

Bruxelles, Belgique: Promenade rue Dansaert, Sainte-Catherine, la Grand Place et Mont des Arts

Enfin je “découvre” la fameuse Rue Antoine Dansaert, lors d’un vernissage chez l’opticien Hoet (“le Alain Mikli belge” dixit Madame-l’attachée de presse). Présentation de la collection d’accessoires en fourrure de Walter Lecompte. Hoet: Rue A. Dansaert, 97. Ci dessous, vitrine de Noël de Christophe Coppens: Rue Léon Lepage 2. Bientôt un post spécial quartier Antoine Dansaert.

A deux pas de la Rue Antoine Dansaert: la patinoire,  dans le quartier Sainte Catherine,  considéré comme le cœur historique de Bruxelles. Uniquement ouverte pendant les fêtes de fin d’année, la patinoire est dans le prolongement du marché de Noël. Odeurs de vin chaud.

Une tartine au Fin de Siècle: Rue des Chartreux 9? Amusant comme certains endroits traversent le temps. Redécouverte avec des artistes bruxellois de ce petit endroit cosy, où j’allais manger des pâtes il y a des lustres!

Le Falstaff, (métro: Bourse), archi touristique (trop!), mais surtout près d’un club que j’aimais bien le Fuse (encore d’actualité? Je me renseigne et je vous tiens au courant). Passée des millions de fois devant, sans jamais m’y arrêter, lorsqu’enfin j’ai poussé la porte de la célébre brasserie datant de 1903, j’ai été surprise par la décoration d’origine, entre Art Nouveau et Art déco. A voir absolument.

La colle: le style baroque italo-flamand? Heu vous ne savez pas, filez à la Grand Place étudier les façades de la trentaine de maisons qui la cerne, datant du XVIIième siècle. Je ne suis pas du tout spectacle son et lumière, mais celui des fêtes était vraiment réussi (images ci-dessus). Avec en prime une invitée de choix: la neige!

En allant vers la Place Royale, le Mont des Arts enneigé. Sur la gauche (en jaune et rouge), la pagode tea house (dernière photo) de l’événement CHINA@BOZAR  regroupant autour d’expos majeures, avec le charismatique Ai Weiwei (comme curateur sur l’art contemporain chinois), de multiples manifestations jusqu’au 29 janvier 2010.

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MSSNDCLRCQ, Bruxelles: Expositions d’Anish Kapoor, Sarah Botswick et Fabrice Samyn

Si ça – Anish Kapoor, artiste majeur de la scène internationale, vous laisse perplexe, alors ouvrez plus grand vos yeux pour découvrir les artistes qui suivent. Mais d’abord Kapoor: dans une petite pièce blanche maculée et très éclairée, limite saturée, un rectangle recouvert de pigment bleu pur (très nuit). Difficile de savoir si le rectangle est collé, peint ou  incrusté dans le mur. Auquel cas, comment acheter l’oeuvre? Avec le mur? Que nenni, l’oeuvre est une plaque de métal positionnée à une hauteur bien précise (“un petit volume parallélélipédique“). En bonne néophyte, je me pose mille et une questions, souvent superfaitatoires! L’espace sur quatre niveaux de la galerie est simplement superbe et l’équipe très avenante. Niveau un, dans la pénombre: “Grand Central” de Sarah Botswick en collaboration avec Jim Campbell. L’image ci-dessous, ne rend absolument pas hommage à l’oeuvre. Nous avons passé un bon moment à spéculer sur les rendu et montage technique époustouflants. Sur la base sculpté dans la résine, de vagues silhouettes d’hommes passent à des échelles différentes. On remarque même sur certaines des chemises blanches. Hypnotique va et vient. J’ai aimé.

Quelques marches plus haut: “Mirror”, mon beau mirror… Mon coup de coup de coeur. Je veux un mirror arty. Le co-propriétaire de la galerie, M. De Clerq, avec beaucoup de passion nous a expliqué la génèse de l’oeuvre de Fabrice Samyn, ce jeune artiste belge qui travaille sur le temps. Mais c’est l’oeuvre en elle-même qui m’a plu instinctivement.  Les concepts m’ennuient assez, d’où mes relations tumulteuses avec l’art contemporain. Ce mot ” découpé” dans le mirroir qui se lit de différentes manières en fonction de la lumière et dont le sens change: très très enthousisamant! Vous êtes de plus en plus septique? Découvrez l’installation in situ. Dépêchez-vous les différentes expositions : “Woods. Absence of Objects” d’Anish Kapoor, “Passages” de Sarah Botswick et “Je suis un Hôte” de Fabrice Samyn, s’arrêtent le 19 décembre!

Merci à la galerie MSSNDCLCRQ pour leur aimable acceuil. Adresse: 2 rue de l’Abbaye, B 1000 Bruxelles. 

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DESTINATIONS