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Hermès: Suite de la présentation de la collection accessoires Printemps-Eté 2011

La suite de mon post d’hier sur la présentation de la collection accessoires PE2011 de la Maison Hermès. L’objet:  la “station pour IPAD” en Veau Swift. Ingénieuse et élégante, dommage qu’il n’y ait pas de station pour net book. Mes autres coups de coeur: la montre au maxi cadran en titanium, une pure folie, les espadrilles de M. Hulot, la ceinture rayée à piquer au vestiare masculin et cette superbe mini selle bleue (ci-dessous).

Après l’effort, le réconfort: quelques images du déjeuner avec les journalistes hollandais et belges. Merci à tous!

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ELLE Belgique: Meeting Bea Ercolini

Brussels, Tour et Taxis, the Spullhenulp fashion show is ending. The retro smart silhouette of Bea Ercolini, the ELLE Belgique / ELLE België director, lights a cigarillo. Few blur pictures in the 40’s vintage spirit. We  quickly organize a cosy corner between the backstage’s back and forth. 

– It’s the eighteenth edition of the Spullhenulp fashion show and the first time I come. The set is magnificent Great casting and fantastic designs, but we can’t see well the clothes. They did a great job, I’ve really enjoyed the African fabrics clothes, with printed leggings. I know 40% of the fashion designers of this event : I love Conni Kaminski, Cathy Pill, Véronique Branquinho… The only problem: the hall is huge.

– So what do you think of the last fashion shows (Spring-Sum 2011)?

It might look like the crisis ends: many parties, champagne and colours. And the “mamie boom” (granny boom), with the come back of Ines de la Fressange, Marie-Sophie, Stella Tennant. The fifties years old  woman. The average buyer of a Chanel suit isn’t fifteen years old! Thanks my century!  

Bea Ercolini smokes and smiles: 

– I’ve noticed during the Paris shows the second « tribe » was the Belgians. Many Belgian  fashion designers and organizers of the fashion shows, like Etienne Russo in charge of  Chanel, Hermès, Margiela shows… I love Véronique Leroy, she is respectful and humble. Jean-Paul Lespagnard. It’s not normal: too much Begian work in fashion!

– How do you explain this?

– Less money, so more resourceful. And here in Belgium, schools are public and almost free, with a high level, like La Cambre in  Brussels. 

– Is there any Brussels specificity?

– Brussels is a bit the New York of Europe. Brussels has developped a tolerance culture, it’s a place for creation. Brussels is also a rich city, where you can find lots of  garage sales and seconde hand things (with good quality and cheap prices), like at the Spullhenulp shop. Conversely the vintage of famous brands in Paris is too expensive.  

– What do you think of the Fashion-Design-Art Contemporary “melting pot”? 

– A marketing purpose. From the survey of my colleagues of the Brit ELLE, 68% of the ELLE readers interested in fashion, spend time in Art Contemporary fairs, FIAC etc… In Belgium, students in design, fashion and art go to the same schools.

– ELLE Belgique as a fashion magazine… 

– No, not a fashion magazine, a feminine magazine! 

– I finish: what do you think of the “blogs phenomenon”? 

I’ve started the ELLE Belgique blog four years ago. Next january, I will be in charge of the contents of the ELLE Belgique website and blog. This website will become a feminine daily, with more balance between the different sections, presenting all the Belgian news. I am delighted to change for daily journalism. The paper magazine will be the Haute Couture of the press: a very expensive window, but essential to keep a strong image. The paper magazine will yield less and less. Today, I overdo to read magazines, while I can spend on Internet hours. And I’m very surprised of the success of magazines like Envy, Grazzia, Be… my forteen years old daughter reads . I thought it was over. But for her generation, they trust more the news in a magazine than in the net. 

Thanks Béa Ercolini.   

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INTERVIEWS

 

ELLE Belgique: Rencontre avec Béa Ercolini

Bruxelles, Tour et Taxis, le défile des Petits Riens (l’équivalent d’Emmaüs en Belgique) s’achève : silhouette élégante, un rien rétro, Béa Ercolini, rédactrice en chef et directrice des rédactions ELLE Belgique / ELLE België, allume un cigarillo. Cliché flouté dans un esprit vintage 40, courtes présentations : on s’organise un vague coin “salon” dans le va et vient du backstage.

– C’est la huitième édition du défilé des Petits Riens et la première fois que je viens. La décoration est magnifique, il y a un très beau casting et des créations superbes, mais on ne voit pas assez les vêtements. C’est vachement bien foutu, j’ai beaucoup aimé les vêtements en tissus africains avec les leggings imprimés. Je connais 40% des créateurs  qui participent à l’événement : j’adore Conni Kaminski, Cathy Pill, Véronique Branquinho… Le seul problème, la salle est immense.

– Justement les shows Printemps-Eté 2011 viennent de terminer: qu’en pensez-vous?

On dirait que la crise est finie: beaucoup de fêtes, de champagne et couleurs. Et le mamie boom, le retour d’Inès de la Fressange, Marie-Sophie, Stella Tennant. La femme de 50 ans.  L’acheteuse moyenne d’un tailleur Chanel n’a pas 15 ans. Merci mon siècle! 

Béa Ercolini tire sur son cigarillo et sourit. Et les créateurs belges?

– J’ai constaté durant les shows à Paris que le deuxième groupe “éthnique” était les belges, tant parmi les créateurs que dans l’organisation des défilés, comme Etienne Russo qui s’est occupé de Chanel, Hermès, Margiela… J’adore Véronique Leroy, elle est respectueuse et humble. Jean-Paul Lespagnard. Il y a un truc pas normal: beaucoup trop de belges travaillent dans la mode.

– Vous l’expliquez comment?

– Moins de budget, donc plus débrouillards et par des écoles publiques presques gratuites d’un niveau excellent, comme la Cambre à Bruxelles. 

  

– Existe-t-il une spécificité bruxelloise?

– Bruxelles est un peu le New York de l’Europe. Bruxelles a développé une culture de la tolérance, c’est une ville plus propice à la création. Bruxelles est aussi une ville riche, où il y a beaucoup de garage sales, avec des choses de seconde main de qualité et pas chères, comme les Petits Riens. A l’inverse de Paris, où le vintage de marque est hors de prix.  

– Que pensez-vous de l’amalgame Mode-Design-Art contemporain?

– Une question de marketing. D’après une enquête de mes collègues du ELLE anglais, 68% des lectrices du ELLE lookées, fréquentent des foires d’Art Contemporain, la FIAC etc… En Belgique, on forme les étudiants en design, mode et art dans les mêmes écoles. 

– ELLE Belgique: un magazine de mode?

– Non, pas un magazine de mode, un magazine féminin!

– Je reprends: que pensez-vous des blogs?

J’ai initié le blog du ELLE Belgique il y a 4 ans. A partir du 2 janvier 2011, je serai en charge du contenu du site et du blog du ELLE Belgique. Ce site doit devenir un vrai féminin quotidien, plus équilibré en terme de rubriques: toute l’actualité au féminin belge. Je suis ravie de passer au quotidien. Le magazine papier va devenir à la presse, ce que la haute couture est à la mode: une vitrine chère, mais essentielle, pour une image forte. Le magazine va rapporter de moins en moins. Aujourd’hui je me force à lire des magazines, alors que je peux passer des heures sur le net. Et je suis très étonnée du succès des magazines comme Envy, Grazzia… que ma fille de 14 ans lit. Je pensais que c’était mort. Mais pour sa génération, l’info dans un magazine est plus crédible que celle sur le net.

Merci à Béa Ercolini

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