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Beijing, China: Midi Music Festival (Part 1)

Yummy, cotton candy! I don’t like it, but it’s okay! In Cotton candy family: I ask for the funny crazy seller! By the way, welcome in China, at the biggest music festival: Rap, Techno, Rock, Punk Rock… ! It happens once a year. A sort of an extreme fashion show of the trendiest Chinese youth. Huge audience in a huge Beijing park. The festival lasts few days. A mix of kinds, Chinese and foreign bands and DJs. Pleasure for eyes and sometimes for ears! A bohemian happy cool atmosphere, as I like! Everyone can tell you Beijing’s got a heart full of soul. Right.

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DESTINATIONS

 

Beijing, Chine: Midi Music Festival (Partie 1)

Hummm de la barbe à papa ! J’aime pas, pas grave. Dans la famille des Barbes à papa… Je veux le vendeur complètement  frappé ! Au fait, bienvenue en Chine, dans le plus grand festival de musique qui a lieu tous les ans! Au programme : Rap, Techno, Rock, Punk Rock… ! Une espèce de caserne d’Ali Baba des looks les plus improbables, extrêmes de la jeunesse chinoise ultra branchée. Vaste public dans un vaste parc de Beijing, où le festival a lieu pendant plusieurs jours. Mélange des genres, de groupes et DJs chinois et étrangers. Cabinet des curiosités, plaisir des yeux et parfois des oreilles. L’ambiance est décontractée, festive, bon enfant. Bohème, j’aime. Tout monde vous dira que Beijing a une âme. J’approuve.

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DESTINATIONS

 

Mushi Mushi!

Beijing, coincée dans d’interminables embouteillages : j’ai rendez-vous avec Caroline Deleus, la créatrice française de la marque chinoise Mushi. Et bien sûr je ne sais absolument pas où je suis! Impossible de communiquer avec le chauffeur. J’appelle Caroline qui vérifie avec le taxi : nous serions à cinq minutes du Twin Tower Mall, où se trouve sa seconde boutique inaugurée en mai dernier. Tout est gigantesque dans Beijing, les minutes, les distances, les routes, les buildings, les halls de buildings : enfin la boutique, épurée aux murs blancs maculés, à effet de vagues, contrastant avec les lignes nettes noires des portants. Du blanc et du noir habillent les cintres à l’exception d’une unique robe bleue, taille marquée et épaulettes bouffantes, romantique « inspirée par des souvenirs d’enfance ». Enfin Caroline, assistée de ses deux collaboratrices chinoises. Première impression agréable d’une belle trentenaire, vêtue simplement d’un jeans et d’un débardeur noir au motif rouge de la « Wawa », la poupée en tissu, effigie de sa marque que j’avais découverte à Paris chez une amie.

Après le Lycée Français de Beijing, Esmod à Paris où elle suivait des études de stylisme qu’elle compléta par une expérience au bureau de presse de Lolita Lempicka. Consciente des difficultés d’un marché parisien plus que saturé : retour en Chine, où en 2002, elle créa sa marque. Mushi que l’on pourrait traduire du Mandarin par : « le modèle de l’ouest ». Un premier défilé, suivit de l’ouverture d’un showroom six mois plus tard, ainsi que le soutient inconditionnel de la presse chinoise, permettent  à sa griffe de remporter un succès immédiat. Aujourd’hui à raison de deux shows par an, elle habille les business women, les stars des media et du cinéma chinoisL’actrice principale Yu Nan, du film chinois qui a reçu l’Ours d’Or de Berlin 2007, « Le Mariage de Tuya » du réalisateur Wang Quan An, portait une robe Mushi lors de la cérémonie de remise des prix. Consécration pour Caroline. « Je ne réalise pas, je n’ai pas eu le temps de voir ce que j’ai fait depuis cinq ans. Ici tout est possible et il faut le faire rapidement ». 

« J’ai vraiment une clientèle que j’aime, un public de fidèles. Mes clientes sont des personnages », à quatre-vingt pourcent des chinoises, de 35 ans, à forte personnalité, recherchant un style minimaliste, où chaque modèle est impeccablement produit en série limitée. Mushi privilégie la coupe et le service sur-mesure rapide : « Le but est de mettre la femme en valeur. Je fais du simple, tout est dans la coupe. J’adore marquer la taille. J’aime beaucoup les bustiers, les combinaisons pantalons, les pantalons amples, les petits détails, les cols Mao réinterprétés de façon plus moderne ». Il n’y a pas ou très peu de couleur chez Mushi, passionnément du noir et du blanc : « Les chinois m’ont appris à aimer le rouge ». Les matières sont naturelles, l’été plutôt lin et coton et l’hiver, cuir et lainage.

 

 

“La femme Mushi est une femme à plusieurs facettes”. Caroline s’imprègne du feeling du moment « Je rentre dans un film et j’élabore un sénario. Cette saison, c’est un rappel à l’enfance ». Mais il demeure une constante source d’inspiration : « Pékin, cette ville tellement bourrée de contrastes: c’est ma ville, elle est en moi. On ne pourra pas m’arracher d’ici. J’aime son dynamisme et son gigantisme ».

 

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