“La perfection n’existe pas, mais l’excellence de bien faire, d’aimer ce que l’on fait : oui.” Valentino Piazzi ouvre la porte de la suite où Marlene Dietrich résida entre 1936 et 1939. Anachroniques, s’échappent les notes grésillantes du fameux “Lili Marlène”! Si la suite a été rénovée récemment ; le piano à queue, les meubles, le parquet, les luminaires, les photos sont d’origine. Construit en 1889, le Lancaster a ce charme indéfinissable des anciens palaces. On s’y sent “comme dans une maison particulière“. Pour le directeur du Lancaster qui a une longue expérience des palaces (le Ritz à Paris, le Savoy à Londres et le Raffles à Singapour) : “C’est toujours un plaisir de travailler dans les palaces. Il y a un côté nostalgique, de la profondeur. L’intensité de l’expérience qui fait la différence. Le lieu, la manière dont vous organisez le travail“. Je remarque le “bouton sérénité” qui remplace dans toutes les chambres, l’inélégant “Do not disturb” accroché aux portes d’hôtels. “Je demande à mon équipe d’être attentionnée, mais pas envahissante. L’hôtel doit être chaleureux, avec un état d’esprit de maison. Le lancaster est atypique, c’est un hôtel avec un supplément d’âme, si vous recherchez quelque chose de pas convenu“.
Merci à Valentino Piazzi.
HOTEL LANCASTER
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