Au gré des sons, va et vient, je suis Cheizak qui s’occupe de la scène Hip Hop. Pendu à son portable dernier cri, il presse le pas en direction de la scène : nous glissons dans la foule jusqu’au saint des saints backstage. Sésame ouvre-toi : me voilà parmi les protagonistes du Rap en Chine, alors qu’il y a cinq minutes je ne connaissais pas Cheizak! Passent un jeu de tresses plaquées, gros pendentif 100% bling bling pur toc à l’effigie d’un roi noir (Afrikaa Bambata ?), des casquettes et tout l’attirail : old school, je cherche Dre (question de corpulence) et Snoop des yeux (pour le hair style)…Oui, peut-être une certaine ressemblance physique avec des rappeurs west coast latinos.
Bref garçons et filles arborent le même uniforme que partout ailleurs dans l’international du mouvement Hip Hop. A la petite nuance près qu’ici ça se la raconte moins et ça fait du bien, beaucoup! Le courant passe instantanément, au point d’en oublier l’essentiel, le son à l’arrière sur la scène. La nuit tombe sur un défilé de présentations, je retiens : un jeune et joli producteur, Jeffrey Kung.
Tia Ray, la belle et souriante chanteuse qui discute avec Mr. DJ aux multiples bagouses qui tuent, Choize. Exode vers la Techno scène : du monde, un DJ, des lunettes, de la sueur et du geste. La foule est en délire. Je reste.
Du Punk Rock? Kilos d’écrans géants… Des poses façon arty… Et un dernier gosse bô à crête.
Service d’entretien, je me rentre…
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