Beau papier, graphisme généreux, j’aime beaucoup la fleur sur le carton d’invitation. Suis une grande amoureuse des fleurs, du détail, du trait. La salle est comble, public hétéroclite : Madame de Fontenay ornementée d’une Miss? Suis vraiment pas p-i-p-o-l… Ah si Sonia Rolland, des rédactrices beaucoup d’étrangères autour de moi des allemandes, des russes. Vague impression d’un juste compromis entre vieille France et anonyme crème de la hype, association insolite. J’attends sagement, comme mes voisins.
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Le show est vite passé, au prise avec la découverte de la fonction vidéo de mon inséparable moi-bis, mon capricieux Canon. Quelques passages phares : sublimes imprimés ! Je comprends mieux l’actuel succès de la maison Léonard au Japon : certains tissus sont tous simplement superbes. Et pourtant, au quotidien je prône l’abstinence du bariolé en faveur de l’intemporel uni minimaliste. Mais il faut bien le reconnaître : les fleurs chez Leonard sont magnifiques irrésistibles.
Je connaissais la marque de nom sans plus. Un show d’une élégance enthousiasmante, à la fois classique et moderne. Très communicative jusqu’à l’excellente bande son de Michel Gaubert. Make-up ultra féminin, cheveux texturés aériens d’inspiration boticcélienne, comme une brise printanière en hiver. Bravo Marc Lopez ! Enfin une cabine avec de belles filles divinement mises en valeur. Bravo aussi au coach es catwalk : enfin (bis!) des démarches un peu graciles et légères ! Hé oui ça compte ! Des gamines décharnées déguisées en femmes ne sachant pas marcher et je ne peux simplement pas voir le vêtement.
Et bien sûre il y a ces robes fluides, tout particulièrement celles à fond noir, imprimé floral « Ryokan » : un véritable fantasme ! Oui ces robes à la coupe nette me projettent dans la garde robe d’une héroïne des série télé de la fin des seventies-début quatre-vingt. Manches bouffantes et épaules étroites, ou encore robes bustier hippies chics que j’associe à Angie Dickinson. Ou à une figurante dans le décor de « La Croisière s’amuse ». Et aussi Purdey de « Chapeau Melon… ». Avec en guise d’escort boy, Ben Gazzara en costume blanc pattes d’Eph et Ray Ban monture ultra fine cerclée d’or.
Suis conquise : voici la robe imprimée de mon hiver 2008-2009 (ci dessous) ! Craquante non : oui j’aime être une Drôle de Dame. Champagne Leonard !
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