19 Novembre 2008: instantané de hype, « LE » vernissage de l’exposition Sonia Rykiel «Exhibition », au Musée des Arts Décoratifs de Paris, mettant en scène quarante ans de création. Respect. Première salle, je rencontre mon ancien voisin, l’artiste Hyppolite Romain qui a réalisé durant des années, des illustrations de Sonia Rykiel et ses collections pour la presse mode. Pause. J’enchaîne: salle suivante, une amie discute avec Stéphane Verdino, créateur de sacs. Me recueille sur de superbes modèles vintage que je rêverai de porter. Dans la pénombre, ai piétiné Inès de la Fressange. Oups! Filer à l’anglaise vers les magnifiques photos de Dominique Isserman: très belle présentation de grands tirages argentiques noir et blanc, posés à même le sol et contre les murs noirs. Sonia Rykiel y est somptueuse. Bribes de conversation grivoise entre deux Messieurs d’un âge certain, avancé. L’un deux remarque navré:
– Il n’y a pas un homme dans toutes ces photos!
– Normal, c’est pour les femmes!
– Non, il pourrait y en avoir un, enfin je veux dire: un voyeur, parmi toutes ces femmes!
Je souris: oui pourquoi pas. Où avais-je la tête? Probablement sur la robe hommage à Sonia Rykiel de Jean-Charles de Castelbajac croisé en partant. Et bien sûr, plus de batterie pour photographier la robe. Et l’inclure ici, shopping imaginaire dans la garde-robe rétrospective d’une grande dame de la mode: merci merci Madame Rykiel! Vos créations exultent de bonheur et de féminité! Rykiel forever.
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