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1060

Tout commence par une invitation au showcase de Cook and Book. La musique, la voix à la fois soul et folk, fluide, sa présence: une évidence. Rencontre expresse avec 1060 : Renoar Hadri et Joy Simar, dans leur studio d’enregistrement à Bruxelles 1060, durant la promo de leur premier album “Fortunella“.

Music please!

Renoar, producteur-compositeur: Je joue de la basse et de la guitare. Le studio est mon dada. Je me sens plus comme un architecte des textures. Quand j’écoute quelque chose pour la première fois, je n’analyse jamais. La première écoute est très primitive: les rythmes, les couleurs, les textures. Un vocabulaire simple, toujours spontané, instinctif.

Joy, auteur-chanteuse-guitariste: La musique c’est magique, t’as beau comprendre la théorie, on s’en fout! C’est des textures, des émotions toujours en renouvellement. Il ne faut pas piétiner sur place, la musique est une lumière et tu parcours ce chemin vers la lumière. A dix ans, je dessinais des gens qui chantaient: je n’ai pas touché d’instrument avant 17 ans! Je joue vraiment de la guitare depuis 3 ans. J’ai commencé à jammer avec Renoar en 2005, pour le plaisir. Puis j’ai appris comment placer la voix, l’interaction avec la musique, cinq années d’apprentissage: avant c’était vide.

Les phases parallèles

Renoar: On a une façon de travailler très très libre, j’ai des bases sur lesquelles Joy improvise des onomatopées. On improvise avec les musiciens. C’est plus une coopération avec beaucoup d’amitié. Ce sont tous des musiciens d’un haut niveau, comme le guitariste Francis Perez (de Vaya Con Dios). “Fortunella”, l’album permet de mettre un terme ou un début à un projet. Ca fige les choses. On l’a terminé en Mars 2009. On va faire vivre les morceaux en concert, avec beaucoup plus d’improvisation. On pense au prochain album, on ne sait pas à quoi ça va ressembler. Peut-être plus d’électronique, de flow et de groove.

Joy: Explorer plus la voix, le flow et le beat. J’adore l’élément acoustique. Ce qui est chouette avec cet album, c’est de voir la réaction des gens qui est très bonne. Je souhaitais être honnête envers nous-même… que ça puisse se ressentir. On a un super accueil.

En 2007: sortie d’un premier single “Wrinkle”

Joy: Mais on était pas prêt avec l’album. C’était surtout Renouar qui cherchait à mettre son groove.

Renoar (45 ans): Je ne voulais pas d’un son rock à la belge, je recherchais un son chaud, quelque chose de pas aggressif, positive vibes. J’ai un bagage de musicien Jazz, ma référence? Joe Zawinul. J’ai écouté aussi beaucoup de trucs fusion et funck comme Bootsy Collins.

Joy (29 ans): Moi, c’était plus du pop rock très flammand joué sur Studio Brussel (une radio publique de la Communauté flamande), Ani DiFranco, de la vieille soul traditionnelle et Cat Stevens. Je ne trouve pas encore le son des années 2010.

L’avenir

1060: On essaye de s’exporter!

 

Merci à 1060!

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Little Dragon en concert à Anvers ce soir 

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INTERVIEWS & DESTINATIONS

 

Moscou avec la SMDB: Episode1, l’arrivée

Embarquement immédiat pour Moscou, via Francfort… Oui, moi version speedée: prédisposition naturelle à rater mes vols! Je rejoins la SMDB, pour faire quelques clichés de leur tournée express moscovite. Excitant. Moscou: l’exotisme total, ma première fois. Des images plein la tête, de films de contre-espionnage: Kremlin période guerre froide, James Bond avec Sean Connery. Associées au Moscou d’aujourd’hui, ville ultra tendance de tous les excès. Merci le guide Louis Vuitton que je n‘aurai absolument pas le temps de consulter de tout ce séjour! Ce voyage est dédié au phénomène urbain. Des “fluo kids” (comme dirait Pedro Winter interviewé plus tard chez Castelbajac) qui s’éclatent à danser le Milky Way sur un beat concurrent de la Tecktonik.

L’aéroport


Premières vues

Maestro


Jack Herror et Spoke avec la dream team moscovite


La pause avant le concours de danse, ce soir

 
 

Hollywood boulevard: de jour et de nuit

Hollywood ! S’élever pour mieux contempler Les Anges tentaculaires. Hollywood boulevard de jour est un vaste supermarché cheap à touristes pas raffinés. De nuit, autant oublier : putes et racolage. Les rues perpendiculaires sont bien plus intéressantes, avec des restaurants, des bars et autres lieux branchés, à la déco souvent lourde, too much rocco, si caractéristique authentique : you’re in L.A. baby ! La subtilité connaît pas, ambiance décontractée.

Le strip de jour, tôt le matin, quasi désert et déjà cette incroyable lumière : j’aime. Commencer le Walk on Fame par Elvis Presley (voir post sur l’actuel Elvis Presley thaï de L.A.!)

Salon de beauté kitsch dans la partie branchée de Hollywood, nettement moins touristique et tellement plus funky !

Soulful (nostalgique)

Tournage télé au Chinese Theatre qui sert beaucoup aux premières des Hollywood Movies.

Hommage à l’éternel immense Monsieur Chaplin qui attend dans le Hall du Roosevelt Hotel.

Vol de nuit dans le Hollywood hype

Historique Hotel Roosevelt depuis 1927 sur Hollywood boulevard, brillement rénové en 2005.

Pour « la razza » :

Poster des B-52’s dans un club gay au coeur du revival Hollywood et galeries d’arts & déco kitschissimes !

On oublie toujours montrer combien L.A. est super vert ! Et cette luminosité…

Autres articles : DESTINATIONS