– Quand je dessine, je ne dessine pas pour moi. C’est pour un idéal de femme plus féminine. J’essaye quand même de rentrer dedans.
Entre deux avions vers l’Asie, Karine, l’hyper active fine et longiligne, élabore ses collections, met au point ses patrons, monte ses prototypes, assiste à des salons pro, vend sa ligne. Elle voue une passion pour l’Inde et se rend à Beijing le lendemain. Cette insatiable voyageuse définit le style de sa marque « Karine Jean », comme :
– Romantique, un peu rock’n’roll, avec un côté baba cool « je ne me prends pas au sérieux ». Il faut que je sois à l’aise. Dans le choix des tissus venant du Japon, d’Inde et d’Italie, il faut que ça scintille, ça soit ludique, rigolo.
Ses clientes sont « profondément urbaines ». Et ses créations sont essentiellement vendues à Paris, dans quelques boutiques du Marais et du 7eme arrondissement, ainsi qu’en Asie : Japon, Corée et Taïwan.
Je lui fais remarquer que sa pièce récurrente est la blouse, pause, le regard songeur, Karine acquiesse :
– C’est vraiment mon dada. Je puise mon inspiration dans les souvenirs de ma mère, j’ai des images.
Retrouvez ma séléction de cinq talentueuses créatrices rencontrées au salon Bouche à Oreilles.
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