Grâce au Brussels Film Festival qui termine ce soir, j’ai renoué avec le cinéma italien, ou des films qui ont pour toile de fond l’Italie, comme To Rome With Love de Woody Allen. J’ai donc vu La Kryptnotite nella borsa d’Ivan Cotroneo, avec Valeria Golino. Je la trouve de plus en plus belle (vraie) comme actrice depuis Respiro. Le pitch : chaque famille a ses secrets, certains font plus rire que d’autres. J’ai aimé la légerté de la narration, où transpirent des moments graves, cette vision très latine de la vie, les ruptures de rythme puis une forme d’optimisme qui pointe à nouveau. L’accent méridional et la découverte d’un underground napolitain des années 70 (très cliché). Certaines images, comme le ballet de parapluie noirs lors de l’enterrement et le happy end discret, pudique. Un joli film qui s’adresse à tous ceux (je m’inclue) qui ont en marre de ce cinéma européen qui s’auto-mutile à coup de surenchère glauquissime et d’assommante auto-analyse! Vive la krypontite! Et j’oubliai la bande son avec l’adaption d’un de mes titres préférés : These Shoes Are Made For Walkin’ (je préfère la version de Tigerman).
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