TOKYO CITY GUIDE : CULTURE / MUSIQUE
Perdus dans les petites rues de Mejiro,
quartier résidentiel discret de la noblesse, j’entends le son. L’image d’un kimono vert cerné de rouge, lointain au travers d‘une étroite fenêtre, l’amphithéâtre. Timidement nous entrons, me déchausse, glisser silencieux vers un banc, salle vide.
De rares personnes disséminées, regards rivés sur l‘estrade éclairée. Nous assistons à la répétition d’un concert d’Hogaku, musique traditionnelle japonaise, musique d’Edo.
Rencontre passionnante avec les musiciennes percussionnistes et l’actrice au kimono vert. Photo ci-dessous : l’Uchiwa-ame reproduit le son de la pluie.
Harumi Mochizuki, excellente joueuse d’Hayashi (tambours traditionnels japonais), vient d’une famille d’artistes, mère percussionniste et père chanteur. Elle se produit partout dans le monde.
Sur la photo ci-dessous, un Kotsuzumi sur l’épaule d’Harumi. Le Kotsuzumi est un petit tambour en forme de sablier utilisé dans le théâtre Nô.
La facétieuse Katada Kisayo est une talentueuse percussionniste diplômée de l’Université de Tokyo en musique, comme toutes les autres musiciennes de la formation Ayairobako. No “great sound” without “guitare hero”: on picture 5, two Shamisen players.
Photo ci-dessus : cadeau traditionnel pour Hina Matsuri, la fête des petites filles et des poupées. Mayuko Nakamura est la belle actrice au kimono vert qui pose sa voix sur la musique (photo ci-dessous).
Photos : Mademoiselle Le K – copyright 2014, tous droits réservés.
Domo arigato gosaimasu à l’ensemble Ayairobako et à mon tomodachi N pour la superbe traduction!
Informations
Mejiro est un quatier de Tokyo. Comment se rendre à Mejiro en métro.
Autres articles :
Tokyo, Japon: Promenade shopping à Harajuku